vendredi 13 juin 2014

Triple track by track de Stupeflip partie 2: Oui, j'écoute Stup Religion avec un foie imbranlable...

J'espère que tu as lu la première partie avant de lire la seconde partie...

B-Stup Religion (oui monseigneur, très sale monseigneur)


Stup religion. Presque aussi gros que son grand-frère, il a 20 titres avec 8 morceaux de transitions/mythologies. Le temps a passé, et Stupeflip commence à avoir des emmerdes avec son label (BMG (Bad Marketing Group, ils ont aussi plombé les Wampas à une époque)).


Alors, en 2005, on arrive dans une période un peu particulière du Crou. Les gens ne se sont pas bien rendus compte qu'ils n'avaient pas affaire qu'à de gentils troubadours qui balanceront leur "J'Fume Pu D'Shit" encore et encore. L'éclectisme n'est pas une manœuvre très intelligente quand tu veux vendre, surtout quand tu saborde ta communication. Ce qui fait que 1° Leur Major (BMG, je le répète) les plante lors de la sortie de ce second opus. 2° On ne sait pas où placer Stupeflip, ni quoi foutre de leur zick. 3° Seuls les fans hardcores surveillent le groupe. 4° Stup Religion n'aura même pas le droit à sa promotion: Cet album a été vendu à moins de 5000 exemplaires, BMG rompt son contrat avec Stupeflip... Ce CD aurait dû tomber dans l'oubli... s'il n'avait pas été si bon.





I- Intro (chose que je ne sais définitivement pas faire)

Alors, dès le début, cet album est pour les fans. On retrouve la ritournelle dégueulasse d'Annexion de La Région Sud (le dernier morceau de Stupeflip (l'album, hein (pas le groupe, ils en ont fait pleins après))). D'ailleurs, c'est grâce à cette sale habitude que je suis en train de faire un article de 30 pages [34 pages sur Openoffice avec les images]. Et c'est le moment où je dois vous avouer un truc... Stupeflip, tu écoute tout d'affilé. Point-barre. Tu te réserve un peu de temps et tu te fais les trois albums. Ils ont été pensés comme ça, donc tu le fais... OKAY? C'EST POUR TOI QUE JE DIS CA!! DONC TU LE FAIS§!!!!§§ BISOUX§ §. ONE!! UGVFE UHBOGE JKB ??§§§!!.

Herm... désolé. Bon, sur le texte, c'est bateau. La musique tient à se démarquer très fortement de l'ancien album, en étant plus lourde et plus étrange qu'avant. On remarque l'utilisation de samples du Crou lui-même, déformant leur voix de manière obscène et cradingue. On comprend que cet album sera moins punk dans l'esprit, plus travaillé, et surtout plus étrange et bourrin.


II- Krou Kontre Attakk (tiens, ça me fait penser que si jamais ils font un duo avec le Klub des Loosers... ça ferait le meilleur morceau de tout les temps! (Ouais, aucun rapport.))

Cette fois, ce morceau est dédié aux nouveaux venus. Il montre tout ce que le Crou peut offrir de mieux. C'est à dire, du nawak, du bourrin et du hip-hop perma-trash.

Le tout commence sur un "Alors quoi, quoi, tu veux tester Stupeflip?" et juste derrière les grattes s'excitent comme des chiens sur des meubles (très sale). Pour soutenir tout ça, on se retrouve avec un rythme ultrasurpuissant (double croche à la grosse caisse il me semble (c'est à dire que ça tape beaucoup (très très sale))). Enfin, j'ai beau écouter, et même si je sens qu'il y'a une basse, elle est là, c'est forcé, mais elle englobe le tout. Le reste est tellement ultraviolent (très très très sale), que la basse n'est qu'un son fantomatique, plus ou moins, la gratte et la batterie, leur donnant encore plus de puissance. Bien entendu, ce morceau n'est pas qu'un bourinnisme basique. En fait, derrière, on trouve pleins de petit samples, de petits moments de piano, des petites éclates un peu aléatoire... mais c'est tellement le merdier que c'est impossible de les déceler sans se concentrer (merci maître (attention, contenu hardos (un brin quand même)). Et bon, ça renouvelle un peu leur morceau signature, ça met la patate, ça permet de provoquer des moshs dégueulasses en concert (apprend jeune homme, apprend), donc oui, c'est bien défoulant comme morceau, un peu par défaut, mais bon. Ça fait toujours plaisir.


Jusque là, je juge avoir été un peu trop sage avec les images à la con. 
Donc ça, c'est American Psydoge. Oui ça me fait rire...
Derp...


III- Stup Religion (avec un foie imbranlable)

Le tout commence avec avec la ligne de sythé "basse", qui ne bougera pas d'un poil de tout le morceau. Il avance inébranlablement pendant tout le morceau. Il est accompagné par un beat plutôt passe partout, mais qui n'est pas trop naze donc ça va. Assez vite, la voix de King Ju sous morphine débarque. Cette voix se fait accompagner par une ligne de synthé plus aiguë, et d'autres voix qui sont sous putain de xanax ("Stup a changé ma vie!"). C'est un morceau qui fonctionne beaucoup sur le duo sample/synthé obsessionnel, qui sera soutenu par les voix.

Les champs lexicaux et musicaux de la secte est beaucoup utilisé. Déjà, l'obsessionnel est au centre de la composition avec la perma-répétition (il fallait l'inventer ce mot, hein?) des synthé aiguë/basse, du beat inflexible et des samples. Au niveau du texte, c'est pas subtile le moindre instant puisque ça balance direct de la "foi inébranlable", on nous parle du religion qui rend les gens complètement gueudins, on se demande s'ils iraient "jusqu'à donner leur vie" au Crou. Alors... maintenant, devinez ce qui mélange les dogmes et la musique. Oui, les fans, bravo les mecs! Donc ce morceau se fout allègrement de la gueule des fan, en leur disant qu'ils sont cons comme des adeptes de sectes. Oui, le Crou n'aime pas les fans, et grand bien leur en fasse, puisque les fans c'est des boulets. (non mais cherchez pas, y'a pas d'autres interprétations possibles, c'est un gros "Vous êtes fans de nous? Mais... mais, vous êtes con! On veut juste que vous appréciez notre zick, mais pas que nous vouiez un culte, bande de plots!"). Sincèrement, j'adore ce genre de message, puisqu'il ne trash que les "trüe hardcore de le groupe" et pas ceux qui adorent leur zick SANS dire que c'est le must du must et que c'est impossible de faire mieux (il est toujours possible de faire mieux, c'est ce qu'on appelle une "évolution" de manière vulgaire, bande de gens vulgaires).


IV- Les Clés du Mystère au Chocolat (à ne pas confondre avec les Trésor de *biiiip (pas de pub gratuite naoooon)*)

Ben c'est un mélange entre mythologie, transition et autobiographie ce morceau. On nous parle d'un mystère au chocolat (ouais, okay, why not, si tu veux gars). Ça nous parle des débuts de la reconnaissance médiatique du Crou, et c'est pas très joie. Ça nous parle de Stupeflip qui se fait trasher parce qu'ils se sont fait mettre en avant par une maison de skeud. Ouais, voilà voilà, donc la bonne musique n'a pas le droit de se vendre, joie et poneys...


V- Mon Style en Crrr (un peu le même style que la moitié de mes vinyles... saloperie de gens qui font pas gaffe aux galettes)

Alors, je sais pas pourquoi, mais c'est mon morceau préféré de Stupeflip. Tout me semble bien foutu là dedans. T'as une gratte ignoblement cradingue, mais elle est pas trop forte ce qui fait que tout s'entend. Le beat est assez épuré , ce qui fait qu'il n'envahit pas tout non plus. Les samples sont respectueusement placés un peu de partout et soutenus par un petit synthé qui sent bon le M.I.D.I. dégueulasse. Au niveau du texte, ça trash-talk gentiment, mais c'est surtout de l'allitération et de l'assonance de tout partout. C'est tout con, mais c'est efficace...
Et c'est absurde, je ne sais pas comment je peux l'expliquer mais c'est mon morceau préféré de Stupeflip.

Okay, let's do this! (je commence à perdre doucement la raison j'ai l'impression)


VI- Le Miracle (si jamais quelqu'un dit que Le Miracle sera quand je sortirais un article en moins d'un mois... et ben... et ben je serais pas content T_T)

Heuuu... c'est un intermède, dans une auberge... C'est débile, c'est rigolo, c'est du lol en barre, et ça permet de faire une transition entre Mon Style en Crrr et Stup Dance. Ouais ouais... voilà, ça fait son travail.


VII- Stup Dance (moi non plus j'aurais jamais ma villa sur la Côte d'Azur TnT) (j'écris ça alors que mon neveu écoute des berceuses à côté, mode hardcore activé!)

Stup Dance part dans le lard en cognant directement avec son refrain et son gros beat. King Ju gueule comme un porc dès le début. On se retrouve avec des bourdonnements dégueulasses en guise d'accompagnement musical. Alors, aux paroles, c'est pas mal de l'allitération, sauvage, du nawak, du gueulage de gens aléatoires (dont une certaine Hélène et d'un certain Reverb-Man). Alors, j'ai tenté de danser le jerk sur cette musique pop, et c'était hardcore. Bon, le fait que mon neuveu écoutais La Ferme de Mathurin juste à côté a rendu la tâche encore plus stupide et compliqué, mais quand même...

Bref, Stup Dance, tu bois, tu dance, tu rigole, c'est bon enfant, ça braille et ça fait rire les chenilles et les chevaux!


VIII- Une Bonne Correction (#le taquet dans la bouche) (cette fois, mon neveu regarde Peppa's Family et la Maison de Mickey (au passage, Peppa's Family c'est complètement magique/débile))

Alors ça, c'est génial. C'est un morceau de transition où Pop-Hip se mange de grands coups dans la gueule, alors qu'il présente son nouveau morceau sur les voitures. En général, quand je l'écoute, dans le fond de ma tête y'a un petit diable machiavélifourbe qui dit "Ouaaaaais, bouffe toi ça dans la gueule". Je la mets tout le temps trois fois de suite, et je suis toujours sur le point de hurler "BOUFFE POP-HIP!" Oui c'est absurde, mais c'est mon petit moment de magie personnel...


IX- Les Cages en Métal (presque aucun rapport, mais les morceaux où il y'a cage dedans, sont souvent cool... souvent (au passage, les jeux de David Cage sont chiant... sauf quand y'a David Bowie dedans (le métal c'est cool aussi... enfin y'a des groupes de coolos (j'aime bien le Zinc aussi, le nom de ce métal me fait rire (non, je ne dérive pas du tout pour éviter de devoir parler d'un morceau que j'aime pas, j'oserais pas (sauf si je commence à faire trop de parenthèses enchâssés))))))

Alors, ce morceau c'est:
-Des grattes cradingues qui se joue sur deux cordes (c'est énorme pour de la pop-punk californienne)
-Une basse qui brille par son absence (enfin dans mes oreilles)
-Des paroles de gros démagos de base (les voitures, ça va trop vite, c'est mal) sur un sujet dont on se branle royalement (enfin, peut-être que vous ça vous touche, hein)
-Un chant (de Pop-Hip, évidemment) digne des plus grands moments de Maître Gims
-Un beat de teubé emprunté à la dance
-Un synthé digne des pires morceaux de dance
-Un solo d'un gout extrêmement douteux

Alors là, vous vous dites que c'est un nouveau J'Fume Pu D'Shit et que Stupeflip va dans la subtilité pour faire passer un message sur l'état de la zick commerciale en France... Et bah... non. Le peu subtilité qu'il pouvait y avoir dans J'Fume Pu D'Shit a disparu totalement en deux temps trois mouvements, puisqu'ils expliquent (dans le morceau d'avant) que les programmateurs des radio vont perdre leur travail si le groupe ne fait que des morceaux méchants, et surtout t'as King Ju qui hurle à la fin "DU POGNON, ON VA S'FAIRE DU POGNON AVEC CELLE LA". Bref, ce morceau est un doigts d'honneur aux radios, à la variété de l'époque et à leur maison de disque... Ouais, c'est un peu violent quand même. Mais Stupeflip, ben faut pas les faire chier sinon ils font un morceau sur toi.

Cher internet, pourquoi quand je tape "Cage" dans google image, je fini par tomber soit sur ça, soit sur des trucs crados qui agressent mon innocence (comme ça et ça (non c'est pas pr0n, juste sale))... 
Internet, s'il te plaît, explique-moi!


X- 35 Animaux Morts (#necrozoophilielol)

Alors là, on a affaire à un presque total changement de décors. Ça reste méga-débile, mais l'ambiance est un peu plus cradingue. La gratte ultra-crado donne une sensation... sale et poisseuse au morceau. De ce dégoulinement découle directement le beat assez clair et faible. Autour de ça  le Crou met des cris d'animaux en sample et rend le tout plus cradingue avec en plus des scratchs bien cradingues des familles. C'est pas un morceau de folie, mais il est bien marrant, surtout avec King Ju qui gueule "Je me remémorrrrre mes animaux morrrrt!" *huuu* "J'les aimais d'amourrr mes animaux morrrrts." J'ai pas grand chose à dire dessus, c'est un morceau drôle, bourrin et sympatoche, c'est tout.


XI- Pop Hip's Revenge (nouveau concept, Pop Hip en duo avec Priscilla)

Bon... là je vais me fâcher. Trop de Pop Hip tue le Pop Hip. Alors là, c'est une parodie de tout ces groupes de pop-punk américain à la con (j'en ai déjà parlé avec Carry On, le douzième morceau du premier album). De la gratte sur deux cordes, du nawak, une batterie faite au schnaps, du synthé moche, de la saturation, et du Jean-Pierre qui mord le mollet de Pop-Hip. on s'en branle, on passe en hurlant "TA GUEULE POP-HIP, TA GUEULE!!!"


XII- Soulèvement de La Région Nord (je me permets de remettre le titre dans l'ordre, hein)

C'est de la transition qui se barre en cacahuète de partout, c'est glucose, c'est zarbi, c'est du blabla passé à l'envers. Mais ça fait la transition de manière élégante entre les deux morceaux.


XIII- L'enfant Fou (qui ira dans le Collège Fou Fou Fou plus tard)

Bon, quand on parle d'enfance, souvent, quand on n'écoute pas de métal, on parle de joie d'amour et de petites paillettes qui brillent dans les yeux. Et bien, Stupeflip ne voit pas les choses de cette manière. Eux, ils voient les enfants comme de petits adultes, avec leur cruauté bien à eux... Snif... c'est vrai pour les autres mais pas pour mon neveu d'abord!

Bon, je me ressaisie. Alors là on commence à tomber sur du morceau assez costaud. Déjà, le beat est super chouettos, ils rajoutent un grésillement sur ce qui est censé être le charleston (double cymbales (ce qui fait de petit "tic" dans la batterie)), ça conne une impression de ralentit sur le morceau. T'as aussi pleins de petits contre-temps super sympas, mais je vais pas trop entrer dans le détail. Les synthés se font nostalgique, cette nostalgie est totalement pervertie par les samples qui font sévèrement penser à des hurlements de fantômes. Et pour soutenir cette impression de tristesse ambiante, King Ju hurles le malheur d'un petit garçon.

Alors, si on interprète un peu, je suis quasiment sûr que ce morceau est autobiographique. Je ne sais pas pourquoi, mais quelque chose me dit que King Ju garde un souvenir très amer de son enfance. D'ailleurs, ce morceau vient renforcé un des gros thèmes de l'album: L'enfance. Chez Stupeflip, l'enfance est triste, fait de toi une personne brisée et te frustre. Et même si cette vision change et est nettement plus réaliste que celle de la plupart des troubadours... ben elle est carrément tristesse (bon, le morceau déboîte, mais tristesse).

"-Tu vois mon neveu, si tu ne vas pas à l'école, tu sera comme le petit garçon avec le sac à dos.
-Ça voudrait dire que je prendrais de la drogue si je ne vais pas à l'école?
-...
-...
-Pourquoi tu n'es pas un petit garçon innocent, hein? Pourquoi je ne peux pas t'inculquer cette noble valeur qu'est la flemme?"


XIV- Stup Monastère (60 prières et 60 jeunes vierges offertes!)

Le retour de la religion du Stup les gars. Dans un climat de guerre, Cadillac nous indique que tout ce qui nous sera désormais interdit sera de faire l'amour et de gagner de l'argent. On retrouve encore le motif  du fanatisme (métaphore des fans, toussah). Dans une espèce de décors (qui fait très Diablo, ma foi (ou jeu de rôle papier médiéval aussi (c'est comme vous voulez))), on nous parle de baston et de squelette qui niquent de les gens. Avec un beat tout calme, Stupeflip à toute la place pour placer son ambiance austère monacal médiéval, à grands renforts de samples et de synthé glucose. On retrouve encore le motif de l'obsession, mais cette fois, c'est plus crade, plus sombre et plus angoissant que dans la religion du Stup. Ici, la dévotion à vie n'est pas considéré comme une idiotie, mais comme un état de fait, et on sent ses conséquences s'abattre sur les fans. Bref, Stupeflip nous dit qu'il n'y a aucune différence entre un fan et un élément d'une secte, avec tout ce que ça comporte de dégueulasse et sombre.

Joie!


XV- Salo Therapy (six serpents sifflent sur vos saucissons sexuels)

Alors là, c'est un court morceau de transition. C'est Salo qui chante tout seul comme un grand... en faisant une longue allitération en "S". Ça a pas grand sens, ça trash-talk gratis et c'est rigolo.


XVI- Ce Que Tu Dois Savoir (par exemple, que l'auteur de cet article est un branleur)

C'est un morceau de transition en ambiance champêtre. Que voulez-vous que je vous dise les gars. Ça tacle un poil les maisons de disques, et c'est sympatoche patoche. Ouiouioui!


XVII- Le Cartable ((presque) en duo avec Mylène Farmer! Si j'te jure, presque!)

Alors... Vous mettez un mec qui hurle, une nana qui chante un peu comme Mylène Farmer et des synthés et vous avez le cartable. Oui, oui, c'est aussi con que ça. C'est n'importe quoi, ça hurle et c'est mignon à la foi (comme un enfant en fait) et y'a du bon gros synthé qui se choppe le Démon du MIDI (vanne honteusement taxée *check*). Voilà, c'est pas un morceau incroyable, mais c'est drôle. Et ça étoffe un peu le personnage de King Ju, ici il est montré vulnérable et essaie de faire croire qu'il est monstrueux... Snif, pauvre King Ju, allons tous lui faire des bisoux pendant qu'il essaie de nous placer des gnons dans le plexus!

Oui, je suis sûr qu'ils ont vu un cartable comme ça, et qu'ils ont pensé à ce morceau débile.


XVIII- Argent (comme dirait Zaz: "sa serre a rien lol") (retour du mode hardcore, mon neveu aime trop les comptines TnT)

Alors là, c'est un morceau à la Pop-Hip... NON VOUS BARREZ PAS! C'est un bon morceau de Pop Hip, j'vous jure! Y'a du synthé pourrave, un beat super teubé. Mais... là ça a été pensé pour bien fonctionner. T'as une espèce de petite magie du cheapos qui se met en marche, t'as un texte qui critique le fait qu'on aie tout le temps besoin de thunes de nos jours. Avec le voix voilé de King Ju en mode Pop Hip, cette petite alchimie zarbie fonctionne. Le clin d'oeil au style de Jacno est assez évident, avec une espèce de Nostalgie ultra tristounette sous le coups du synthé qui avance au radar.


XIX- Une Victoire Bien Méritée (owi, de l'epic!)



XX- West Region Inquisitor (ben oui, on est dans Stup Religion les gars)

Alors là, on retombe sur un morceau de fin de Stupeflip. J'ai déjà du vous dire à quel point je les trouve magiques, donc je vais pas le redire... Mais c'est magique! MAGIQUEUH!

Le tout commence avec un petit battement angoissé, et un King Ju qui hurle, angoissé lui aussi. L'ambiance devient de plus en plus sombre avec l'ajout d'un synthé couinant son mal-être, un clavecin s'amusant à rendre tout ça encore plus cradingue. Cette ritournelle ignoble dure quelques temps avant de laisser la place à un synthé plus sombre, à un beat plus assuré et à un King Ju totalement... défoncé. Le clavecin s'efface pour mieux revenir plus tard afin de redonner une ambiance super sale. Pendant ce temps, King Ju énumère des trucs qui le gavent, qui le brise un petit peu avec une voix sous Xanax, et en se prenant des inversions dans son chants.

Assez rapidement, il laisse sa place à Cadillac qui gueule comme un chien, et qui nous parle... D'un monsieur qui rentre dans Casimir? (hors contexte, c'est assez sale en fait). Après s'être niqué la voix, il laisse sa place à Salo qui place ses petites allitérations en "S".

Ce même Salo s'étouffe dans sa flemme et laisse sa place à une version déglinguée et transformée de King Ju. Cette fois, le Crou s'exprime contre la société, ce monde étrange où ils vivent. Il énumère le discours de gens sérieux et placé dans cette société qu'ils ne comprennent pas. Gavé, il nous demande de nous casser... puis Pop Hip arrive. Il dit Poivron, il est heureux de son truc, et il se barre. Ensuite vient l'obsédant refrain "Les gens au bouleau son jamais vraiment eux-même". La musique se pose quelques secondes autour de ça, avant de se transformer en une espèce d'intermède. Cet intermède se retransforme autour d'un "Heureux que quand j'ai du teuteu" de Cadillac (le teuteu étant du Shit, si vous savez pas), avec les "Les gens au bouleau sont jamais vraiment eux-même" qui devient de plus en plus aiguë. Le morceau s'étoffe encore avec l'arrivée de choeurs angoissés, sous les coups du piano s'étouffant, avec une espèce de violon zarbi... Puis ça devient de plus en plus faible jusqu'à ce que le son se mette à buguer...

Très très sale comme fin!

Alors là, Stupeflip en profite, que ça soit le morceau de fin. Le morceau en principe que tu n'écoutes plus vraiment pour tout balancer, ils bourrinent tout ce qui leur fait plaisir pour se libérer de tout les trucs qui leur trottent en tête. Que ça soit musical ou pas... et vue que c'est corrigé, arrangé, pensé, ça passe magnifiquement bien et ça fait un morceau excellent.


Allez, ça c'est la dernière partie...

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