mardi 22 juillet 2014

I'm blue dabedi debeda: Track By Track de Weezer (l'album bleu) de Weezer

Pré-scriptum: Je viens de voir ça, les Weezer annoncent un nouvel album... Et ben... ouais je sais pas trop si Back To The Shack en est le morceau phare... Wait and see, ne sait-on jamais...

L'album Blanc... en voilà un bel album. Mythique pour certains, incroyable pour d'autres, parfait du point de vue de certaines personnes; et fâcheux pour ma part puisqu'il est le seul rempart face à ma volonté de vous voir sortir de vos tête que "les Beatles y'a rien de mieux tkt". C'est la seule chose qui m'empêche de bouger des bras et d'hurler au hasard: "Putain les gars quoi. Les Beatles, il y'a mieux. Ce n'est pas intemporel comme Beethoven, ça n'a pas l'intérêt de Radiohead, ça n'a pas la complexité des Beach Boys, et en pop quoi sérieux... t'as tellement de groupe qui ont, depuis le temps, dépassés les Beatles. Donc on se calme et on arrête avec ça.
"Ouais mais mec, les Beatles, ils ont réinventés la musique. Sans eux y'a pas de musique moderne!"
Ouh putain.. Nous n'allons pas commencer à nous exciter à mettre des bourre-pifs et à parler de blues et de musique acousmatique qui ont été POPULARISEES et RÉARRANGES POUR ÊTRE PLUS ACCESSIBLE ou AUDIBLE (bordel à cul) par, entre autres, les Beatles. C'était une super idée, ça c'est clair, mais mais...oh et puis merde hein, vénérez qui vous voudrez, moi je m'en bats la race."

Voilà, ce putain d'album Blanc fait que je bouge les bras en hurlant dès que je me trouve une raison. Pas dès que j'ai rien de mieux à faire...

Il est donc établie que je hais, et adore simultanément les albums colorés. Puisqu'ils me mettent dans une situation délicate à chaque fois. Parce que ouais, y'a pas que celui là, par exemple, Life In Cartoon Motion de Mika (dont la principale caractéristique est de péter de la couleur de partout). Ben je sais que ce que j'ai dans les oreilles est quand même plutôt bidon mais... je ne peux pas détester ça. C'est une espèce de bonbon acidulé, tu continue à le sucer parce qu'il est sucré, même s'il est un peu cradingue. J'ai aussi des conflits avec Derdang Derdang (non mais oui il est coloré déconnez pas les gars) de Archie Broonson Outfit. Même si tout s’emboîte très bien, tout me semble au niveau des pâquerette et me met un poil mal à l'aise et... et... Bon, d'accord, je vais arrêter de trouver des exemple de roumains qui correspondent à peine à ce que je raconte, et m'attaquer à Weezer.


Putain Weezer quoi, non mais sérieux. Si vous connaissez pas, c'est de la power-pop. En gros, c'est de la pop, avec des amplis allumés pour de vrai. Et le problème de Weezer... c'est que leurs albums me mettent extrêmement mal à l'aise sans que je sache trop pourquoi, donc je m'en vais m'attaquer à leur premier album, que je considères comme étant le meilleur, et je vais peut-être arrêter d'imploser dans l'incertitude à propos d'eux. Ah euh, ils ont aussi fait le vert (garre au jaguarr euh... désolé) et le rouge (#lemême)... mais sincèrement, j'ai quand même envie de m'écouter le bleu parce qu'il est plus sexy.


Mouais... sexy n'était pas le meilleur terme...



Alors, pour placer le contexte cet album est le tout premier de Weezer, à l'époque où Rivers Cuomo (gratte+chant) n'avait pas une gueule de bourgeois bohème et qu'ils savaient encore que dans le terme Power Pop, y'a Power. Sans être incroyable, cet album propose une musique avec un petit poil d'inspiration, sans être révolutionnaire cependant. C'est sympatoche et... oh putain... ah ouais? Han merde alors... han la cague...
Sacro-saint Rolling Stones Magazine le considère comme étant le 299ème meilleur album de tout les temps...
Mais vraiment? C'est pas pour déconner? Oh merde!



Non mais non, c'est Rloling Snote Lolgazine, donc bon, ils ont placé tout les albums des Beatles, de Bob Dylan et des Rolling Stones dans le top 100 ce qui fait qu'ils se sont dit qu'ils pouvaient faire n'importe quoi à partir de ça, que ça ne se remarquerait pas de toutes façons. C'est pas possible, il est bien ce Blue album mais pas... hein? Quoi? Il est censé être intemporel? Oh bah merde... oh non, la loose, je l'aime pas tant que ça moi, je vais faire comment, hein? Je suis dans le fuck!




Bon... je vais partir du principe que je n'ai pas lu ces critiques... Plizz Staph Itrneet, plizz... just staph, you hrutnig mah fleleings Itrneet... dnot stmop me itrneet... plziz...


On est en 1994 après JCVD, 2 ans après la formation de Weezer, ils nous sortent un premier album carrément bon MAIS JUSTE CARRÉMENT BON BORDAYL, donc calmez-vous les enfants. On s'enfourne la bête


I- My Name Is Jonas ("Mon nom est Ozymandias, roi des rois. Contemplez mes oeuvres, Ô puissants et désespérez:"... mon dieu mais que dis-je, je... je pète déjà un câble)

Tout les mecs qui ont joué à Guitar Hero 3 savent de quoi je parle. Hein? Mais oui, les petits doigts qui se baladent partout en espérant ne pas perdre sa série de notes blanches, puis les gros coups en gardant appuyé deux/trois touches... haaaa... putain de guitare en plastique, tu me manque des fois... Des fois seulement hein, parce que quand je pense aux enfoirés qui me balançaient du Dragonforce dans la face en expert, là je te haïssais petite grattounette... Mais, grâce à toi, plus tard, je me délecterais de ces vidéos sans doutes supprimés de youtube où ces crevards se chiaient dessus en live (mais genre gros fail).

Donc, My Name Is Jonas, c'est quoi, mis à part le putain de morceau qui va différencier les gros noobs des crevards qui ont un poil nerdé guitar hero? Et bien, c'est un morceau d'intro assez magique. Au tout début, la petite mélodie de gratte en arpège accompagné d'une espèce de grelot permet de mettre l'oreille dans le bain... avant de la jeter (avec l'eau du bain justement) d'un gros coup de gratte rageux. Donc, cas d'école pour une intro d'album réussi. Pourquoi?

Déjà, l'intro de ce morceau est bonne point-barre, sans pour autant être prise de tête (et Dieu seul sait à quel point j'aime les grosses intro de l'improbable bien prise de tête (mais là n'est pas le propos de Weezer (ni le propos tout court (de toutes façons Weezer n'est tout simplement pas capable de sortir de grandes intros cathédrales complètement tarées (et n'en n'a pas envie))))). On nous met vite dans le jus, en nous choquant avant de nous péter à la gueule trop vite comme un garçonnet inexpérimenté (comme My Own Summer dans Around The Fur de Deftones... putain mais sérieux les gars quoi...) (hop, blague de cul gratos, check), mais sans trop se précipiter (#My Own Summer). Mais en plus, My Name Is Jonas montre l'esthétique que souhaite développer Weezer dans cet album: L'opposition Arpège/Barré (arpège= petites notes volantes par ci par là; Barré= Grosse agression à la gratte (grosse merdo)). Et enfin, My Name Is Jonas n'est pas le point-fort de l'album, mais c'est un très bon morceau assez jouissif.

Entre l'idée de faire évoluer le riff en arpège sur la gratte électrique vers la fin, de faire intervenir un harmonica pour rajouter un petit quelque chose... haaa... Bon les rythmiques sont totalement asservies à la gratte et ne servent à rien, mais passons sur cet énorme défaut.


II- No One Else (tu la sens la chanson d'amour à la con?)

Alors, je ne vais pas tourner autour du pot ce morceau, c'est de la merde. Voilà, ça c'est fait. L'intro c'est une descente gratte+batterie on ne peu plus teubée, le chant est simpliste au possible, la basse peut faire quelques petites envolées sympas, mais elle se contente bien trop souvent de suivre la gratte et la gratte... c'est des aller-retours de gros crétin ado avec de l'acné. Bref, c'est de la merde qui ressemble à tout et à la fois à rien. Ah oui, y'a un solo de gratte pas trop naze mais générique au possible... et noyé dans cette daube c'est dur de bien l'apprécier... Bref c'est naze et chiant.


Pour la peine je fais dans le bon gout en image à la con...

III-The World Has Turned And Left Me Here (non, c'est pas un morceau de post-rock, malgré ce titre de l'improbable)

Alors, la mitigeance est de mise ici. Ce morceau commence plutôt bien avec un mélange de gratte sèche en arpège et d'une gratte électrique bien cradingue. Mais y'a un truc un poil dérangeant, malgré ce bon début, ce morceau reste ultra basique puisque les rares envolées se font réellement dans la souffrance, avec la gratte qui suit le chant. Ce chant qui est plutôt miteux, avouons-le. On se retrouve aussi avec une espèce de solo de gratte ridicule qui est là, parce qu'il fallait un solo de gratte. Alors, vous le savez peut-être pas, mais pour moi, le solo est certainement l'une des pires plaies du rock, du métal et de la pop. T'as presque aucun groupe qui sont foutus de bien les placer, et de bien les faire. Et là, ben on se retrouve avec une espèce de solo générique tout pourri qui pète le peu de sympathie qu'on pourrait avoir pour se morceau. Bref, sur une bonne idée, Weezer fait un morceau ennuyeux.


IV- Buddy Holly (littéralement, Copain Troueux... ça fait un bon nom de porno de soumission gay polonais n'empêche)

Alors, là, c'est l'inverse du titre précédent (que je vais pas me faire chier à répéter mon dieu), Buddy Holly (référence au guitariste à papy du même nom) commence mochement, mais se rattrape très vite. Pas d'intro, on se retrouve avec une batterie merdique accompagnée de cette putain de gratte qui se grattouille le cul et de ce chant digne de Philippe Risoli... Bon, soit. Si ça vous fait marrer. En gros, ce combo tout nul, accompagné de quelque petits bruits electrololilol, sera nos couplets. Soit Weezer... Alors pourquoi, le break que t'en retire a une vraie puissance alors, hein? Pourquoi en reprenant ces mêmes éléments t'arrive à nous faire un refrain plutôt sympa? Hein? Putain? Et bien tout simplement, parce que t'as compris que t'avais la possibilité de brancher tes putains d'amplis et de t'amuser un peu. A essayer de taper un peu sur la batterie, à utiliser une vraie gratte, à chanter en se marrant, et même à remplacer le chant chiant du refrain par un synthé à un moment.

Putain, c'est un morceau plutôt fun dans l'idée, et t'as l'impression que Cuomo (le chanteur) est en train de déféquer un cactus pendant les couplets, et qu'il se marre sur les refrains et les break (sans doute parce que cette situation absurde le fait marrer). D'ailleurs, en parlant de break, Weezer nous prouve que c'est un groupe qui a du potentiel, en nous sortant une espèce de truc de brutasse avec de la gratte qui se barre à moitié en couille, un chant à moitié rappé plutôt agressif (wait wat!?!), un solo carrément coolos, qui se conclue par des vagues de chants, et un bourdonnement aiguë au possible. MAIS PUTAIN QUAND ON PARLE D'UN GRAND GRATTEUX C'EST CA! C'EST DES GENS QUI S'ECLATENT AVEC LEURS GRATTES! PAS UNE ESPECE DE BRANLETTE CHIANTE! Putain quoi merde! Weezer, please, tu... tu m'énerve à pondre des trucs nazes sans saveurs... t'es chiant Weezer, surtout que t'es capable de faire des trucs plutôt bien... Ce morceau, est la preuve que Weezer se branle, et s'est toujours branlé, les boules en composant. Ils sont capables d'être carrément inspirés, puis de te sortir des phases de l'ennuie éternel... M'énerve les guignoles comme ça... vous auriez dû vous nommer Wanker, ça vous irait mieux, bande de sacs.

Ca, voyez-vous, c'est la  gueule que j'ai tiré pendant la moitié de ce morceau... malaise de Malaisie...


V- Undone (The Sweater Song) [azy que ça met une partie de son titre en parenthèse pour se la péter...]

Oui, bravo, vous avez une intro, génial les gars. Bon, c'est un riff tout bête de gratte, mais qui tape plutôt juste, avec l'une des batteries les plus teubées de tout les temps, mais ça on commence à avoir l'habitude. Y'a des gens au pif qui disent des trucs au pif... pendant 50 secondes. Si ça ce n'est pas une manière de dire "On fé tro de la musiq intélektuel, tkt, tu peu pa conprendr noob", je veux bien qu'on m'appelle Roberto. Au bout d'un moment, la gratte se calme pour laisser sa place à une gratte sèche, ce qui me permet d'écouter pour la troisième fois de l'album une basse... c'est toujours plus que pour un album de Slipknot, mais quand même, c'est pas terrible. Avec ce trio gratte-batterie-basse (putain quoi, ils en ont une, j'étais même pas au courant), le chant se permet d'arriver... Ben il est là, il sert à rien, mais il est là. Sur le refrain on se retrouve sur une gratte stupide qui fait des allez-retours en faisant genre "gé dé saturassions, lol". Bref, c'est un refrain chiant à crever, qui est suivi par un solo inutile, putain. LES SOLOS IL FAUT BIEN LES PLACER SINON TU PASSE POUR UN NAZE MR WEEZER.  Et ça continue sur ce schéma tout naze, avec un autre solo tout aussi inutile, mais nettement plus long, parske cé tro bien lé solo, mdr. Ah oui, à la fin, t'as une espèce de piano "lol ge fé de l'avan gard parske ge sui un mèc tro kool".

Je crois que je peux le dire, je crois que c'est un des morceaux les plus énervant que j'ai jamais écouté. Tu sais que c'est des guignols, mais des guignoles qui ont du talent, donc tu veux croire en eux, et eux ils te font un vieux doigt d'honneur... Passons à la suite, sinon je vais aller tuer des chiens dans une rue... ah non, dans une avenue.


VI- Surf Wax America (la Wax est une cire pour les surfs, pour info)

Tout est résumé dans le titre. Les Weezer jouent vite, jouent des trucs simplistes pour plaire aux surfers qui ont la tête pleine d'eau (désolé, j'ai vécu mon adolescence près de la mer, et oui, y'a beaucoup de surfers qui ont la tête pleine d'eau (pardon les gars)). Donc ça s'excite inutilement, ça fait croire que c'est cool et tout et tout. Et t'as un moment, tu sais pas pourquoi, ça fait un clin d'oeil à God Only Knows des Beach Boys mais en chiant et très mal placé, donc c'est pas très valorisant pour le morceau de base, donc c'est un peu gênant. Bref, c'est très, très, très mauvais!


VII- Say It Ain't So (HA, jej l'attendait plus celui-là!)

Vous allez rire, C'EST UN TRÈS BON MORCEAU, INCROYABLE. Voilà. ça c'est fait.

My Little Pony, évidemment, la base les enfants!


Bon, comment on fait un bon morceau de Weezer. De une, on se souvient que même si dans le terme Power pop, y'a power, mais y'a surtout pop. Donc on arrête de faire les mickeys pour l'intro. On sort un joli riff de guitare et une jolie ligne de basse. On sort un chant détendu et aigue. Puis on fait arriver tranquillement la guitare rythmique qui, bien qu'étant très simple et sur deux cordes, convient parfaitement à la situation et on apprend à faire un rythme plutôt bon sur la batterie (avec des petits contretemps de bon aloi). On fait tourner ça gentiment en laissant sa basse très ronde. Puis, pour montrer qu'il y'a le terme Power dans power-pop, on fait craquer la gratte dans une brutalité calculée, on chante un peu plus agressif aussi, avec une batterie plus cradingue, puis on remballe vite ça.

Un solo? D'accord, il est tout doux et permet de se remettre dans le refrain? Très bien les gars. Allez-y, c'est une très bonne idée. Et ça sonne juste en plus. Vous pouviez vous rater un peu, j'en attendais pas tant de vous, vous savez. Ho, et vous faites une variation dans votre refrain en lui donnant de la patate sans casser l'harmonie? Mais c'est très bien les gars. Et en plus vous rendez votre refrain plus agressif, c'est carrément une bonne idée. Bon, le break juste après n'est pas une très bonne idée avec la gratte agressive qui répond au chant de puceau enragé de Cuomo. Mais je vous excuse, ça se laisse écouter. Et... mais un second solo? Bon, à mon avis ça fait un peu trop, mais il reprend plutôt bien le riff de base. Et ça permet de s'éclater sur le finale... Y'a même une outro, avec des retombées de gratte et le rappel du riff du début... Ben bravo, vous voyez, c'était pas si dur quand même...


VIII- In The Garage (nom de porno polonais gonzo illégal)

Ben In The Garage, c'est un morceau très simple. Sans prétention. Il commence très bien avec une intro à l'harmonica + gratte sèche plutôt agréable. La gratte électrique qui suit ça est plutôt sympa puisqu'elle est crade sans être envahissante pour le chant. Bon, la batterie est naze, mais on va leur passer ça (encore une fois). Puis, sans que ça prévienne, ça s'énerve un petit peu méchamment, ce qui, pour une fois, n'est pas mal fait, donc c'est plutôt coolos Carlos. Le refrain qui suit ce couplet, par contre, frise la stupidité et est prévisible et attendu au possible. En fait, on l'entend d'avance, et on est déçu de ne pas s'être trompé. Parce que oui, ce refrain est nul, mais heureusement il n'est pas trop long, et il laisse sa place à un petit passage d'harmonica sympa puis à un autre couplet.

Putain... attendez, okay, un second refrain nul, oui, autant continuer à se chier dessus... Mais pourquoi un solo? Enfin... non quoi... on peut pas placer un solo là, ça fait moche. Enfin, ça fait genre "lé couplé cé pour lé naz lol" et... et il est pas bon ce solo, il est ennuyeux... et... mais pourquoi encore un refrain naze? Oh merde quoi... J'allais presque finir par être gentil... Mais là, c'est un bon morceau foutu en l'air par de mauvais choix. Voilà, ce qui est inspiré dans ce morceau, est noyé dans le cliché et le chiant... c'est infiniment dommage...

No comment...


IX- Holiday (et le travail du foie)

Bon... la première moitié, c'est une chanson de scout avec des grattes électriques... c'est très chiant et gênant à ce niveau là... Weezer, please... Come On... T'as un break tout calme... sans qu'on sache pourquoi... ils ont dû se dire que c'était une bonne idée... herm... Et ça s'énerve d'un coup, mais en pas bien, donc c'est encore plus gênant. T'as une petite envolée à la gratte qui est plutôt cool, mais à part ça, ce morceau est une merde.


X- Only In Dreams (enfin la fin de ce foutu album)

Alors, quand on arrive à ce niveau de l'album, on est un poil gavé parce que Weezer a passé presque tout son temps à viser à côté de la cible tout du long. Et bien sur Only In Dreams, ce n'est pas le cas, puisqu'ils reprennent l'idée de Say It Ain't So. Bien que Only In Dreams soit un plutôt bon morceau, il est construit presque comme Say It Ain't So... Et on n'a pas vraiment envie d'entendre une deuxième fois ce morceau en moins bien. Enfin, ce serait une repompe à un détail près. A la fin, le groupe s'excite, et sort un finale digne de ce nom, avec un Crescendo plutôt bien inspiré, suivi d'une pétage de câble commun de tout les instruments et... c'est joli, c'est puissant, c'est cool... mais putain, ça arrive au bout de 5 minutes dans un morceau qui repompe un morceau qu'on a déjà écouté 10 minutes plus tôt... mais on finit sur une bonne note donc je vais pas trop me plaindre...





Alors, pour conclure... qu'est-ce qu'on peut dire... C'est le syndrome Muse qui frappe Weezer sur cet album. On sent partout de bonnes idées, de petits trucs extrêmement bon, des petits riffs ultra-cools, et même des morceaux qui déboîtent (Say It Ain't So, My Name Is Jonas, Only In Dreams)... mais... c'est un peu noyé sous les clichés musicaux, les passages absolument pas inspirés, et un poil par du mauvais gout. Donc, à écouter gentiment, ce Blue Album est un album sympa. Y'a des moments qui accrochent vraiment... mais dès qu'on s'y intéresse de plus près, c'est de la bouillasse. Et c'est particulièrement dommage, parce que ce groupe est talentueux, et que là, je viens de vous parler de son meilleur album... Bref, Weezer, c'est la parfait exemple du groupe qui peut faire de supers choses, mais qui par flemme et/ou mauvais gout et/ou une volonté d'être accessible à tous à tout prix, se retrouve à osciller entre le bon et le nul à chier.Oui, c'est du gâchis, mais bon, ça ne pourra jamais être aussi miteux que Muse.

Finir en manquant de respect à Muse *check*

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